Vous cherchez à faire un dernier effort ? Essayez le bicarbonate de soude pour le JJB afin de prévenir la fatigue

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Une astuce bon marché avec le bicarbonate de soude pour le BJJ fait le buzz : le bicarbonate de sodium peut retarder la fatigue et permettre d’augmenter l’intensité dans les derniers rounds. Mécanisme : il tamponne l’acidité (ions hydrogène) pour éviter que vos bras ne « se transforment en plomb » trop rapidement. Les preuves citées incluent un essai contrôlé randomisé chez les boxeurs et des données issues d’un entraînement intermittent et hypoxique. Inconvénient pratique : la dose étudiée est de 0,3 g/kg, à prendre 60–90 minutes avant les rounds — les troubles gastro-intestinaux sont le principal piège, donc testez-la à l’entraînement.

L’astuce au bicarbonate de soude pour le JJB dont tu n’as (probablement) jamais entendu parler
Les combattants se passent cette astuce de cuisine comme s’il s’agissait d’un sérum secret : le bicarbonate de soude pour le JJB.

L’idée est simple et accrocheuse : boire du bicarbonate de sodium, à la bonne dose et au bon moment, permettrait de retarder la fatigue juste assez pour continuer à se battre quand tout le monde commence à ralentir.

Ce n’est pas de la magie, mais dans un sport où tout se joue sur quelques centimètres, un coup de pouce légal et peu coûteux peut donner l’impression de tricher… sans risquer la suspension.

“Le bicarbonate de sodium agit comme un tampon dans l’organisme. Une étude randomisée menée sur des boxeurs a montré qu’ils amélioraient leurs performances et retardaient la fatigue comparé à un placebo.”

Comment ça marche (version simple)

Sous un rythme intense — passages de garde explosifs, lutte contre le mur ou enchaînements de takedowns — les muscles se saturent en ions hydrogène.

C’est cette acidité musculaire qui fait brûler tes avant-bras et transforme tes jambes en plomb.

Le bicarbonate de sodium, lui, agit comme un tampon externe : il neutralise cette acidité pour te permettre de pousser un peu plus longtemps avant la panne.

“Quand tu forces, tes muscles accumulent des ions hydrogène… Le bicarbonate aide à neutraliser cette acidité, te faisant gagner quelques précieuses minutes avant que la fatigue s’installe.”

Les preuves ne viennent pas seulement de la “bro-science”. En plus de l’étude sur les boxeurs, des recherches sur des efforts intermittents en déficit d’oxygène — le même genre d’effort que tu ressens pendant un gros combat — ont aussi montré des bénéfices de performance avec le bicarbonate.

“Le groupe ayant pris du bicarbonate a, là encore, mieux performé, confirmant son intérêt potentiel pour les sports de combat.”

Et ce n’est pas un buzz récent : déjà il y a dix ans, certains athlètes expérimentaient ce mélange sur les forums de préparation physique :

“Je pensais prendre du bicarbonate (pour tamponner les ions hydrogène) avec un 5-hour energy (caféine). Vous en pensez quoi ?”

Dosage et effets secondaires : là où ça devient sérieux

C’est ici que la fameuse astuce “bicarbonate pour le JJB” sépare les curieux des stratèges.

Internet adore l’idée “une demi à une cuillère à café”… mais les études disent autre chose.

La dose efficace est de 0,3 g par kilo de poids corporel, prise 60 à 90 minutes avant l’effort.

Pour un athlète de 70 kg, cela représente environ 21 g, soit bien plus qu’une simple cuillère à café — doser “au pif” est donc une erreur de débutant.

“La dose efficace est d’environ 0,3 g/kg. Pour un athlète de 70 kg, cela fait environ 21 g — bien plus qu’une cuillère à café.”

Mais attention à la zone minée : les troubles digestifs.

Trop d’un coup et tu cours… mais vers les toilettes.

Nausées, crampes et ballonnements sont fréquents chez les non initiés.

Les athlètes malins répartissent la dose dans le temps ou utilisent des gélules pour ménager l’estomac — et ils testent plusieurs fois à l’entraînement avant de tenter le coup le jour de la compétition.

“Prépare-toi à d’éventuels soucis digestifs. Prends-le 60–90 minutes avant le sparring ou la compétition… et teste d’abord à l’entraînement.”

À toi de tester !

Si tu veux expérimenter, traite-le comme un outil de performance à part entière.

Commence léger, progresse jusqu’à 0,3 g/kg, et note tout : dose, timing, type de séance, effets digestifs.

Associe ça aux bases qui font vraiment la différence : endurance aérobie, intervalles répétés, rounds positionnels exigeants.

Le bicarbonate de soude ne sauvera pas une mauvaise condition physique, mais il peut te donner un dernier sursaut quand tout le monde baisse le rythme.

En conclusion

C’est un avantage légal, prouvé scientifiquement, mais ton estomac reste l’arbitre.

La seule façon de savoir si tu peux en profiter sur le tatami, c’est de tester la méthode à l’entraînement.

Maîtrise la dose, le timing, et n’improvise jamais le jour J.

Fais ça correctement, et l’astuce au bicarbonate pour le JJB cessera d’être un gadget TikTok : ce deviendra un petit avantage capable de faire la différence dans les moments les plus durs d’un combat.